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Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ?
jeudi 7 août 2008, par
Si le provençal Marcel Pagnol a eu une enfance heureuse, le normand Michel Drucker a eu une enfance en partie silencieuse. Régionaux tous les deux, ils ont des relations différentes vis à vis de l’école, leur parcours prendra des routes différentes.
Si Pagnol a eu sur les bancs de l’école une réussite certaine, du coté de chez Michel Drucker, c’est l’encéphalogramme plat.
La Gloire de mon père nous décrit Pagnol durant les merveilleuses années d’enfance, "Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ?" nous décrit Drucker au travers de son parcours d’écolier.
Michel Drucker nous raconte entre autre son enfance et les routes que cette période de la vie ouvre, ou n’ouvre pas sans effort.
Pagnol était un touche à tout, de la poésie, au théâtre, au cinéma, puis à la littérature, mais Pagnol a touché aux mathématiques, à l’histoire.
Drucker est lui un autodidacte qui a du apprendre dix ans après ce que l’enfance ne lui a pas permis.
Si Pagnol est précis dans ses souvenirs d’enfance, Drucker fait preuve d’une rigueur étonnante pour ce cancre qui préférait regarder les trains de sa fenêtre que de faire ses devoirs.
Plus tard, au service militaire, Marcel Pagnol sera exempté, Michel Drucker fera son service à Compiegne, retrouvant non seulement le camp mais également le baraquement où son propre père (Abraham de son prénom) était interné durant la seconde guerre mondiale.
Ces deux personnages chez qui l’enfance a eu un fort impact dans la vie d’adulte, sont tous deux des provinciaux . Ils ont ont façonné leur réussite dans la capitale, et avec les bagages bien différents de l’enfance ont tous deux à la force du poignet gérer leur carrière .